L'acquisition
de ce microscope électronique à balayage environnemental,
inauguré à l'INSA de Lyon le 26 mars dernier,
ouvre la voie de nouvelles perspectives de recherches.
Par rapport
à un microscope conventionnel qui fonctionne dans un
vide poussé, cet équipement de pointe permet
d'observer une plus grande variété d'échantillons, notamment
des polymères sensibles à l'irradiation et non conducteurs,
des organismes vivants dans leur environnement naturel.
De même,
il est possible d'insérer
des liquides ou mélanges dans ces échantillons (sel, acide,
huile…), un atout certain pour l'étude des problèmes de corrosion.
Le microscope est enfin doté de deux fours hautes températures
(1000° et 1500°) qui permettent de recréer un environnement
cellulaire particulier et d'envisager des observations in
situ d'oxydation.
Les domaines d'applications de ce nouveau microscope sont
donc nombreux : la science des matériaux, avec l'étude des
trois classes métaux, céramiques et polymères, la biologie
et l'étude des échantillons vivants, ou encore la tribologie
et l'observation des résidus de frottement de deux corps en
présence de lubrifiant.
La nouvelle
unité de microscopie à balayage en mode environnemental vient
s'ajouter à deux unités de microscopie à transmission du CLYME,
les trois unités permettant d'obtenir des résolutions de l'ordre
du nanomètre.
Le coût de cet appareil de pointe, fabriqué par
la société Philips (filiale du groupe FEI, USA), s'élève
à 500 000 euros.
L'investissement a été rendu possible grâce
au financement accordé dans le cadre du Contrat de Plan Etat
Région (Région Rhône-Alpes, CNRS, Ministère de la Jeunesse,
de l'Education nationale et de la Recherche) et à l'apport
financier de la Fédération CNRS des Matériaux de Structure
(GEMPPM - CNRS - INSA Lyon) ainsi que d'autres partenaires,
laboratoires et industriels.
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