250 chercheurs
et 210 doctorants interviennent dans le domaine de la chimie,
catalyse et génie des procédés
Les principaux
acteurs :
CNRS
ESCPE Lyon,
INSA de Lyon,
INSERM,
Université Claude Bernard Lyon 1
Principales compétences : Chimie de synthèse
(méthodologie, chimie supra moléculaire, synthèse
multistades, chimie combinatoire, hétéro chimie, chimie
des sucres, synthèse de molécules bio actives) ; catalyse
(grandes classes de catalyse et de catalyseurs, catalyse et environnement,
catalyse et chimie fine, catalyse asymétrique polymères,
cinétique, génie des procédés catalytiques,
méthodes d'analyse de surfaces) ; Génie des procédés ; Chimie liée à l'environnement ; Chimie analytique et bio analytique
(traces et ultratraces, biocapteurs...) ; Matériaux polymères ; Multimatériaux ; Chimie théorique...
Les
industries chimique, pétrochimique, pharmaceutique, agrochimique
et biotechnologique font de Rhône-Alpes l'un des principaux
pôles européens tant par le nombre de sites de production industrielle
que par l'implantation des centres de recherche et de décision.
Dans
le contexte très évolutif de l'industrie, de nombreuses sociétés
démontrent leur attachement à leurs centres de recherche en
région lyonnaise (Arkema, Aventis, Biomérieux, Lafarge, l'Oréal,
Rhodia, Total), voire les développent (IFP). Les partenariats
industrie/recherche publique sont en forte croissance et le
site de la Doua sert de vivier de créativité pour les technologies
du futur grâce à une politique volontariste en matière de plate-forme
technique de haut niveau (sciences analytiques et bioanalytiques,
catalyses homogène et hétérogène, outils de synthèse organique,
matériaux inorganiques...) et d'accueil de sociétés start-up.
Les recherches
menées associent un haut niveau scientifique et le souci de l'applicabilité.
La diversité et la renommée des filières d'enseignement et de recherche
entraînent un important flux d'étudiants étrangers. La chimie lyonnaise
dispose en conséquence des atouts nécessaires à la formation d'ingénieurs
et de chercheurs appréciés par le secteur public et l'industrie
française, européenne et mondiale.
Chimie
moléculaire et méthodologies de synthèse :
Héritière
du domaine d'excellence le plus ancien de Lyon, à savoir la chimie
organique, la chimie moléculaire a su préserver sa renommée. Rassemblées
dans l'UMR CNRS-UCBL 5181 " Méthodologies de Synthèse et Molécules
Bioactives ", les différentes équipes développent leur recherches
sur les grands axes de recherche suivants :
- les nouvelles méthodologies en synthèse, incluant la catalyse par
les métaux de transition et la catalyse asymétrique,
- la synthèse multiétapes,
- la synthèse combinatoire,
- la chimie supramoléculaire,
- la chimie des sucres, des nucléotides et des composés organofluorés,
- les composés organométalliques,
- la conception, synthèse et modélisation de molécules d'intérêt biologique,
la chimie médicinale.
Les travaux multidisciplinaires réalisés à l'interface chimie-biochimie
ou chimie-biologie sont en nombre croissant et un effort important
de valorisation des résultats de la recherche est poursuivi depuis
4 ans en procédant à l'évaluation des propriétés biologiques des molécules
synthétisées dans les différentes équipes et rassemblées dans une
chimiothèque. Un projet de création d'un Institut de Chimie Organique
de Synthèse devant réunir dans les mêmes locaux, outre ces équipes,
des " start-up ", des laboratoires industriels délocalisés (mixtes
ou non) a pour vocation de mettre en commun des compétences, des moyens
et des approches complémentaires visant à la découverte de nouvelles
molécules d'intérêt biologique
Chimie
des matériaux inorganiques :
Le
domaine des matériaux inorganiques est actuellement en plein essor
à Lyon. L'objectif principal des équipes travaillant dans ce thème
est d'élaborer les matériaux avancés pour des applications très spécifiques.
L'approche utilise les méthodes chimiques non conventionnelles adaptées
au caractère multifonctionnel des matériaux élaborés. Les chercheurs
s'appuient sur une expertise importante en chimie inorganique, en
particulier moléculaire, afin de concevoir, synthétiser et mettre
en œuvre des molécules fonctionnelles originales susceptibles de remplir
aussi la fonction de précurseur de matériaux. Cette stratégie implique
l'utilisation de méthodes d'élaboration dites de "chimie-douce" telles
que le sol-gel, la pyrolyse de polymères précéramiques, la déposition
en phase vapeur d'organométalliques (MOCVD) permettant de préparer
une très large gamme d'objets réels et validés.
Les applications visées sont multiples dans les principaux domaines
: matériaux de structure, optique, électronique, biomédical, dépollution
et séparation, catalyse.
La
structuration de cette thématique va se poursuivre autour des équipes
existantes, notamment dans les UMR 5615 "Multimatériaux et Interfaces"
et 5620 " Physico-chimie des matériaux luminescents " dans le cadre
du projet de création de l'Institut de Chimie des Matériaux de Lyon
(ICML). Cet institut aura pour spécificité d'appréhender les problèmes
matériaux sous l'angle de la chimie, en s'appuyant sur un grand nombre
de collaborations déjà existantes en physique, mécanique, procédés,
caractérisation,… afin d'apporter une plus value évidente au domaine
des matériaux en Rhône-Alpes.
Sciences
analytiques :
Centrée initialement sur l'électrochimie, la chromatographie, les
méthodes séparatives, les méthodes spectroscopiques et le couplage
des méthodes, cette discipline se trouve au cœur des problématiques
chimiques, où elle est la seule capable de traiter, d'échantillonner,
d'identifier et de quantifier les éléments, molécules, macromolécules,…
présents dans les milieux extrêmement variés à l'état de traces ou
d'ultra-traces.
S'adaptant progressivement à la mise au point de méthodes nouvelles
d'analyse de plus en plus sensibles (environnement, agroalimentaire,
matériaux de haute technologie, sciences de la vie), la chimie analytique
lyonnaise est en plein développement autour d'un centre d'excellence
localisé sur la Doua, l'Institut des Sciences Analytiques (ISA), qui
associé au futur Centre Européen de RMN (Résonance Magnétique
Nucléaire) à hauts champs et au CEMAGREF, va permettre l'émergence
de la Cité Lyonnaise de l'Environnement et de l'Analyse (CLEA) à l'horizon
2007.
Institut
des Sciences Analytiques : Cet institut, qui va rassembler le Service Central d'Analyse du
CNRS, actuellement localisé à Solaize, l'UMR 5180 UCBL-CNRS des Sciences
Analytiques, et des équipes du Domaine Scientifique spécialisées dans
l'instrumentation va constituer un des joyaux de la Doua de par sa
puissance d'investigation, son rôle fédérateur et sa véritable synergie
avec le milieu industriel rhône-alpin, national et européen.
On y trouvera l'ensemble des grands outils analytiques modernes tels
que la spectrométrie de masse, les rayons X, les méthodes séparatives
couplées, la RMN moléculaire et biomoléculaire, les micro-systèmes
analytiques qui utilisent les nanotechnologies les plus avancées pour
la séparation et la détection de traces dans de très petits échantillons.
Cet Institut, financé dans le cadre du Contrat de Plan Etat-Région
Rhône-Alpes, sera opérationnel dès 2007. Il associe les partenaires
suivants : le CNRS, l'Université Claude Bernard Lyon 1, le Cemagref,
et l'ESCPE (Ecole Supérieure de Chimie, Physique et Electronique de
Lyon).
Catalyse
:
Très
visible à Lyon depuis la création dès 1959 de l'Institut de Recherches
sur la Catalyse, cette discipline est aujourd'hui présente dans plusieurs
unités de recherche avec la plus forte concentration française de
chercheurs du CNRS.
Outil
clé pour le développement et l'amélioration des procédés, la catalyse
est en très forte interaction avec le monde industriel en particulier
dans les domaines de l'énergie et de l'environnement. A Lyon elle
bénéficie de la présence de grands centres de recherches en catalyse
: IFP, Arkema, Rhodia. Elle a su également acquérir très tôt une dimension
internationale avec de nombreux contrats européens et des partenariats
bilatéraux tant avec la recherche académique qu'avec les grands groupes
industriels étrangers.
Discipline
d'interface par nature, la catalyse lyonnaise se développe selon les
grands axes de recherche suivants :
- le matériau catalytique : les précurseurs moléculaires, la synthèse
par voie sol-gel, la chimie douce,
- les techniques de caractérisation en conditions réelles: science
des surfaces, méthodes vibrationnelles, cinétique à temps court,
- la réaction : piles à combustibles et hydrogène, raffinage et biocarburants,
chimie des grands intermédiaires, polymérisation, combustion catalytique
et photocatalyse, chimie fine et à orientation pharmaceutique, traitement
de l'air et des effluents aqueux,
- les méthodologies de découverte et de mise en œuvre des catalyseurs.
Génie
des procédés :
Lyon
est désormais un pôle important de génie des procédés français de
dimension internationale. Des laboratoires de l'Université Claude
Bernard Lyon 1 et de l'ESCPE Lyon, associés au CNRS effectuent des
recherches novatrices en collaboration étroite avec le milieu industriel.
Ces
laboratoires développent des recherches à l'interface du génie des
procédés et de la chimie, de la catalyse, de la polymérisation, des
sciences de la vie, de la pharmacie. On y trouve également de l'automatique,
de la modélisation et de la commande des procédés. L'ensemble est
dédié à des thèmes comme la préservation de l'environnement, la chaîne
de l'élaboration du solide et la vectorisation des principes actifs.
Plate-formes
technologiques :
Le
développement de plate-formes technologiques permet déjà et permettra
encore mieux dans un proche futur de disposer d'outils remarquables
en sciences analytiques (Institut des Sciences Analytiques), microscopie
(Clyme/Récamia), RMN (centre européen RMN à très hauts
champs), caractérisation de catalyseurs et expérimentation à haut
débit.
Formation
:
Formation
initiale :
Université
Claude Bernard Lyon 1 - Ecole d'ingénieurs : ESCPE Lyon, INSA de Lyon,
ISTIL-UCBL.
Formation
Continue :
ESCPE Lyon, Service de formation continue de l'Université Claude Bernard
Lyon1 (FOCAL).
Focus
sur les principales formations :
Licences professionnelles :
- Plasturgie et matériaux composites
- Transformation des matériaux
Licence Sciences et Technologies (UCBL)
- mention Biochimie
- mention Chimie
- mention Sciences pour l'Ingénieur
Master Sciences et Technologie, Santé (UCBL, en partenariat)
- mention Analyse et contrôle :
Spécialités :
- Sciences analytiques
- Analyse physico-chimiques et contrôle
- Criminalistique
- Gestion du nucléaire
-
mention Chimie :
Spécialités :
- Catalyse et chimie physique
- Chimie inorganique
- Synthèse organique et chimie des molécules bioactives
- Formulation et chimie industrielle
-
mention Environnement et risques naturels, industriels
et urbains :
Spécialités :
-
Sciences de l'environnement industriel et urbain
- Environnement et risques
- mention Matériaux :
Spécialités :
- Génie des matériaux et des multimatériaux
- Matériaux polymères
- Physique des matériaux
- Chimie, élaboration et transformations des matériaux
pour l'industrie
- mention Sciences de l'information, des dispositifs
et des systèmes (INSA) :
Spécialités :
- Génie des procédés
Ingéniorat (ESCPE Lyon)
- Chimie et Génie des Procédés
Doctorat (Ecoles Doctorales)
- Chimie de Lyon (chimie, procédés, environnement)
- Matériaux de Lyon
- Interdisciplinaire Sciences - Santé
Pour identifier les laboratoires de recherche
et les entreprises de cette filière, cliquez ici >>