A noter :
  66 chercheurs et 31 doctorants interviennent en sciences de la terre
  Principaux acteurs :
Université Claude Bernard Lyon 1
CNRS
  Principales compétences :
archéométrie
biochronologie
cartographie
géochimie
ichnologie
imagerie en 3 D
minéralogie
paléobiologie
paléobotanique
paléoécologie
paléoenvironnement
paléogéographie
paléontologie
pétrologie
physique
planétologie
radiochronologie
sédimentologie
stratigraphie
tectonique

 

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Le Domaine Scientifique de la Doua représente un pôle de recherche et d'enseignement majeur dans les domaines des Sciences de la Terre en France, avec près de 70 chercheurs et enseignants chercheurs, environ 30 Ingénieurs et techniciens et une trentaine de doctorants. Ses laboratoires associés au CNRS participent à de nombreux programmes nationaux et internationaux de recherche.
   
La pluridisciplinarité est une tendance forte des Sciences de la Terre. Les laboratoires de la Doua associent des disciplines très diverses, comme la paléontologie, la paléobiologie, la paléobotanique, la paléoécologie, la stratigraphie, la géochronologie, la biochronologie, la paléogéographie, la géochimie, la minéralogie, la physique, la pétrologie, la tectonique et la cartographie numérique.
   
La Doua regroupe un patrimoine scientifique exceptionnel sous la forme de ses collections (herbiers, paléontologie, zoologie), constituant des outils de référence uniques pour la collectivité scientifique.
   
Les recherches effectuées ont permis de développer :
- une expertise fort appréciée dans certains secteurs économiques, par exemple avec la sédimentologie et la biostratigraphie pour les groupes pétroliers et l'agence ANDRA
- de nouvelles méthodes et méthodologies applicables dans les domaines de l'environnement, du génie civil : traçage de polluants phosphatés dans l'eau, analyse des risques naturels, télédétection, imagerie en 3 D…
   
En s'appuyant sur une équipe pédagogique performante et dynamique, en collaboration avec l'Ecole Normale Supérieure de Lyon, les écoles doctorales de Biologie (E2M2) et de Physique des Matériaux, les Sciences de la Terre sur le site de la DOUA offrent une formation complète aux métiers des Géosciences (recherche fondamentale, appliquée, risques et environnement, préparation aux concours CAPES - AGREGATION) fortement appréciée par les étudiants depuis la Licence jusqu'au Master.

Recherche - Formation - La Doua : innovations et succès - Grands projets
Pour identifier les laboratoires de recherche
en sciences fondamentales, cliquez ici >>



Recherche :

Les laboratoires de recherche de la Doua interviennent plus particulièrement en paléontologie et paléoenvironnements, dans l'étude de la lithosphère et du manteau , des risques naturels, de la planétologie, des matériaux naturels et en archéométrie. Ils disposent d'équipements de pointe et d'un important patrimoine scientifique.


Paléontologie et paléoenvironnements :
Paléoenvironnement, paléoclimat et leur impact sur le vivant : Des recherches innovantes sont menées qui associent paléontologie, sédimentologie et géochimie. Leur principe est de reconstituer des paléoclimats et des paléoenvironnements, et d'analyser les réactions du vivant (au niveau des espèces comme des peuplements) en fonction des fluctuations de ces climats et de ces milieux au cours des temps géologiques.

Pour ce faire, le laboratoire de Paléoenvironnements & Paléobiosphère, parmi les plus importants laboratoires de paléontologie de France, regroupe différents spécialistes reconnus internationalement dans les domaines de la paléontologie (animale et végétale, marins et continentaux), de la sédimentologie (productions carbonatées) et de la géochimie (isotopes stables).

Il dispose aussi d'un équipement unique en France : une salle expérimentale d'élevage de faune aquatique en milieu contrôlé (température, salinité, pH de l'eau) couplée avec des équipements permettant d'analyser les réactions morphologiques de ces organismes vivants et leur signature chimique (fractionnement isotopique).

Le laboratoire coordonne plusieurs projets de programmes français (ECLIPSE et Institut Français de la Biodiversité notamment) et est impliqué dans plusieurs projets européens (EEDEN de l'European Science Foundation, PROMESS 1 et ASSEMBLAGE du 5ème PCRD).
   
Réseau national dans les domaines de la géochimie, sédimentologie et paléontologie : Le laboratoire de Paléoenvironnements & Paléobiosphère est un partenaire actif de ce réseau qui regroupe des laboratoires de Dijon, Lyon, Paris VI, Rennes, avec pour principes l'échange d'étudiants et de chercheurs, ainsi que la mise en commun d'équipements.


Dynamique de la lithosphère et du manteau :
Dans le cadre du Laboratoire de Sciences de la Terre, cohabilité par le CNRS, l'Université de Lyon, l'Ecole Normale Supérieure de Lyon et en collaboration étroite avec le BRGM, une équipe mène sur le site de la DOUA, des recherches pluridisciplinaires sur la dynamique de la lithosphère et du manteau.

L'objectif de cette équipe est de quantifier les transferts de chaleur et de matière, depuis les processus de surface (glissement de terrain et tectonique active) jusque dans le manteau (subduction et convection), à l'actuel et au cours des temps géologiques. Ces travaux de recherche sont effectués sur des cibles emblématiques terrestres (Himalaya-Tibet, Alpes, Caraïbes, Afrique, Antartctique, Australie) et extra-terrestre (Mars). Les approches développées sont variées et complémentaires (imagerie satellitaire, modélisation 2D et 3D, tectonique, pétrologie, géochimie et géochronologie in situ, expérimental à haute pression).

Le laboratoire coordonne plusieurs projets des programmes nationaux (DYETI, Relief de la Terre, PNP, PNRH, Aci Catnat, PNTS) et est impliqué dans plusieurs projets européens (Rétina). Par ailleurs, le laboratoire, via les programmes de recherche de la Région Rhône-Alpes est fortement impliqué dans le partenariat industriel de la région avec des programmes de développement en relation avec le CETE, le CETU, l'ANVAR, le projet Lyon-Turin-Ferroviaire et le BRGM.


Etude des matériaux naturels :
Une équipe du Laboratoire de Physicochimie des Matériaux Luminescents mène des recherches sur les matériaux naturels. Elle utilise les compétences et méthodes développées en physico-chimie des matériaux, et des outils de pointes à haute température (jusqu'à 1500°) et à haute pression (cellule à enclume diamant) comme la microspectrométrie Raman, la microluminescence en temps résolu…

Le but est de reconstituer l'histoire d'un minéral à partir de mesures à l'échelle microscopique ou nanométrique. Ainsi des recherches ont été menées sur l'étude des conditions de formation des verres (notamment les verres d'impacts météoritiques), sur les glaces polaires et l'analyse des gaz occlus dans le but d'analyser la composition de l'atmosphère jusqu'à 150 000 ans auparavant (collaboration avec le Laboratoire de Glaciologie et Géophysique de l'Environement de Grenoble LGGE), ou sur les hydrates contenant des molécules de méthane, de dioxyde de carbone (IFREMER,LGGE, Laboratoire PhLAM de Lille), sur la vitrification des déchets nucléaires et la réaction du verre aux agressions de l'environnement (GDR Nomad)…


Archéométrie :
Si l'archéologie a axé ses recherches à ses débuts sur l'étude d'objets antiques manufacturés, son champ d'investigation s'est rapidement accru, faisant appel par là-même à de nombreux moyens d'analyse : la prospection géophysique, la photographie aérienne et la géochimie des sols pour l'identification et la délimitation des sites archéologiques, la sédimentologie et la micromorphologie pour la compréhension de la superposition des différentes couches archéologiques, la géologie, la botanique et la zoologie pour l'étude du milieu et des éléments présents, toutes les techniques de datation (radiocarbone, thermoluminescence, dendrochronologie, archéomagnétisme,…).

L'archéométrie, sur la Doua, permet la mise en œuvre de certains de ces moyens analytiques nécessaires à l'archéologie, et constitue un pôle de recherche fort engagé sur des programmes nationaux et internationaux.

L'UMR 5138 " Archéométrie et Archéologie : origine, datation et technologie des matériaux " (CNRS / Université Lyon 2 / Université Claude Bernard Lyon1) représente une équipe originale qui comprend à la fois des archéologues, des géologues sédimentologues et pétrographes, des physiciens et des chimistes spécialistes de l'analyse des matériaux archéologiques et de la datation par le carbone 14.

Le Centre de Datation par le Carbone 14 de l'UMR s'est spécialisé dans la datation des sites archéologiques. Il collabore ainsi étroitement avec les archéologues de toutes les institutions (CNRS, Universités, Ministère de la Culture, INRAP, collectivités territoriales). Equipé actuellement de 8 compteurs à scintillation liquide pour la mesure des échantillons par comptage de radioactivité et d'un banc de préparation des échantillons destinés à la mesure du radiocarbone par la technique dite de spectrométrie de Masse avec accélérateur (SMA). La collaboration avec le CEA de Saclay va impliquer un fort développement de l'activité "accélérateur" du Centre avec la préparation d'un millier d'échantillons par an.


Patrimoine scientifique et équipement :  
Collections : Le Centre commun des Collections de Géologie de l'Université Claude Bernard Lyon 1, première collection universitaire de France, conserve un patrimoine scientifique exceptionnel. Les collections de paléontologie constituent notamment un outil unique à disposition des chercheurs nationaux et internationaux. Un projet de mise en ligne est par ailleurs en cours d'élaboration.
   
Des équipements de pointe, comme :
- -Microspectrométrie Raman de 77 K à 1500 C°et de 0 à 20 GPa
- Microspectrométrie Infra-Rouge
- Spectromètres de masse isotopiques
- Salle d'élevage expérimentale de faune aquatique couplée à des équipements morphométrique et géochimique (unique en France)
- Centre de datation par le carbone 14…



Formation :
Formation initiale :
  Université Claude Bernard Lyon 1 (UCBL)
 
  Focus sur les principales formations :
  Licence Sciences et Technologies (UCBL)
- mention Sciences de la terre et de l'univers
 

Master Sciences et Technologie, Santé (UCBL)
- mention Sciences de la terre
- mention Environnement et Risques naturels, industriels et urbains

 

Doctorat (Ecoles Doctorales)
- Evolution, Ecosystème, Microbiologie, Modélisation
- Matériaux de Lyon
- Physique et astrophysique de Lyon


La Doua : quelques innovations et succès
Géochimie et morphologie expérimentales : une collaboration avec les Universités de Dijon et Rennes Laboratoire de Paléoenviron-
nements & Paléobiosphère
L'élevage de faunes aquatiques en milieu contrôlé (Température, pH, Salinité) a pour but de quantifier les effets du stress physique sur le développement et la morphologie des parties minéralisées d'organismes retrouvés dans les sédiments (carbonate et silice). Les analyses géochimiques d'éléments en traces (lanthanides, Sr, Ba, Cu, Zn) et d'isotopes stables (B, C et O) partagés entre les phases minérales des squelettes et la phase aqueuse (eaux douces et marines) sont exploitées pour établir des équations entre l'enregistrement géochimique et les variables environnementales.
Reconstituer des paléoécosystèmes aquatiques anciens (-500 à -150 millions d'années) : une collaboration internationale avec la Bolivie, le Canada, la Chine et l'Université de Poitiers Laboratoire de Paléoenviron-
nements & Paléobiosphère
Les grands types d'écosystèmes marins et littoraux fonctionnent depuis plusieurs centaines de millions d'années et sont le produit d'interactions complexes entre les organismes et leur milieu. L'étude de cas à des périodes-clé de l'évolution biologique (Cambrien, Dévonien, Carbonifère, Jurassique) a pour objectif de montrer si les écosystèmes anciens, malgré des différences importantes dans leur composition, obéissent ou non aux mêmes règles de fonctionnement et aux mêmes contraintes environnementales que les écosystèmes actuels. Ces recherches visent également à comprendre comment les écosystèmes ont évolué et se sont diversifiés au cours des temps géologiques, notamment à travers les conquêtes successives de biotopes nouveaux (processus de colonisation des milieux pélagiques, littoraux et continentaux).
Environnements marins au Mésozoïque (-150 à -65 millions d'années) : une collaboration internationale avec l'Allemagne Laboratoire de Paléoenviron-
nements & Paléobiosphère
L'analyse isotopique (B et O) d'assemblages fauniques dans des milieux de dépôts identifiés (plages, lagons, talus continental, océans etc.) aboutit à l'établissement de courbes d'évolution de la température et du pH des masses d'eaux océaniques depuis le Jurassique. Ces données sont confrontées aux grands schémas de migrations et de renouvellements fauniques pour comprendre les mécanismes qui contrôlent la distribution des espèces vivantes.
Climat, végétation et faune du Néogène dans la région Méditerranéenne
(-25 à -2 millions d'années) : collaboration avec l'Italie, l'Espagne, l'Allemagne, la Chine et les Universités de Bordeaux, Dijon, Aix-Marseille, Montpellier, Paris et Rennes.
Laboratoire de Paléoenviron-
nements & Paléobiosphère

En domaine continental, les faunes et les flores actuelles de la région méditerranéenne se mettent en place depuis près de 25 millions d'années. L'étude des flores et des faunes du Néogène permet de reconstituer les climats et la végétation, d'estimer les paléoreliefs sur le pourtour méditerranéen et de déterminer l'effet des changements de la géographie liés à la mise en place de la Mer Méditerranée il y a plus de 20 millions d'années et à son épisode d'assèchement intervenu vers -5 millions d'années.

Crises biologiques et dynamique de la biodiversité : une coopération internationale avec l'Allemagne, la Suisse, et l'Université de Montpellier. Laboratoire de Paléoenviron-
nements & Paléobiosphère
L'histoire de la biosphère est entrecoupée de crises qui résultent de perturbations majeures du climat et de l'environnement. Ces phases caractérisées par des réductions plus ou moins importantes de la biodiversité sont suivies par la reconquête des milieux. L'étude conjointe de différents groupes animaux, pour des événements divers, permet de caractériser le risque d'extinction des taxons, et de déterminer les rythmes et les modalités de la cicatrisation des écosystèmes à l'échelle des temps géologiques. Ces recherches sont menées dans le cadre d'une coopération internationale avec l'Allemagne, la Suisse, et l'Université de Montpellier.
Tectonique : exhumation des roches de Haute Pression : une coopération internationale avec les USA, le Canada, la Suisse, l'ENS Paris, Géosciences Marines Paris, CRMC2 Marseille, Université de Clermont Ferrand, Ecole Centrale de Lyon et ENS Lyon, Laboratoire de Sciences de la Terre.   La compréhension des processus d'exhumation des roches de Haute Pression (> 100 km) nous renseigne directement sur la dynamique et le comportement de la lithosphère. Ainsi, la mise en place d'un protocole de recherche alliant des tectoniciens, pétrologues, géochronologistes, numériciens, minéralogistes a permis de mettre en évidence les paramètres majeurs mis en jeu dans les zones de subduction : forces aux limites, contraste de viscosité, stabilité des serpentines …Ce programme de recherche se poursuit dans le cadre d'une coopération internationale sur une cible majeure : le transect Caraïbes-Atlantique.
Planétologie : Glissements de terrain, réseaux fluviatiles et climat   La géométrie et les âges des glissements de terrain martiens permettent de proposer une évolution du comportement du sous sol de la planète. La découverte de réseaux fluviatiles récents remettent en cause l'histoire classiquement admise du climat et de l'évolution de l'atmosphère. Ces travaux sont réalisés en collaboration avec l'Université Paris 11.
Glissements de terrain  

La compréhension des mécanismes régissant la dynamique des mouvements gravitaires est limitée par le manque de données quantitatives fiables. De plus, les interactions entre les divers facteurs de contrôles rendent difficile l'élaboration de modèles physiques prédictifs de l'ampleur et de l'extension du phénomène. Préalablement à toute modélisation, il est donc nécessaire de définir un protocole d'acquisition de données en fonction de la structure considérée et de constituer des bases de données multi-paramètres, multi-échelles spatiales et temporelles sur divers mouvements gravitaires aux comportements différents. Au cours des dernières années, le soutien de programmes nationaux (PNRN, ACI, PNTS) ou Européens ont permis à différentes équipes françaises de développer de nouvelles méthodes de mesures géophysiques, géochimiques et géodésiques. Cependant, ces méthodes ont souvent été appliquées et validées de manière indépendante sur différents sites. L'association de l'ensemble de ces méthodes de manière concertée sur un même site présente un potentiel très fort d'amélioration de la compréhension des instabilité de versants. Notre laboratoire, associé aux laboratoires de Géosciences Azur, de l'IPGS, du LIRIGM du LAEGOS et du LGIT, s'est proposé de tester, de valider et de coupler les méthodologies d'auscultation (sismique réfraction, tomographie sismique, onde de surface, bruit de fond sismique, SASW, résistivité, TDEM, Géoradar, RMP, traçage hydrique, imagerie optique aérienne et fixe, géodésie terrestre) sur des sites ateliers, très bien documentés : Le glissement rocheux de " La Clapière" (Alpes-Maritimes) , représentatif de mouvements gravitaires rigides, et le glissement coulée de " Super Sauze " (Alpes de haute Provence), représentatif des mouvements gravitaires visqueux.



Grands projets
Recherche La collection de Paléontologie de la Doua en ligne ! La Doua dispose d'une collection de référence en paléontologie. Pour la rendre plus accessible encore, une base de données est en cours de création. Son nom : " Transtyfipal ". Ce projet est développé en collaboration avec le laboratoire de Biogéosciences de Dijon, et vise à numériser l'ensemble des objets de la collection de la Doua et donner des explications sur chacun de ces fossiles.

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