A noter :
  Les principaux acteurs : Université Claude Bernard Lyon 1
INSA de Lyon
  Principales compétences : Algèbre (théorie des groupes),
logique,
mathématiques discrètes,
cryptographie,
combinatoire,
géométrie (géométrie discrète et imagerie),
analyse appliquée (théorie du contrôle),
physique mathématique,
analyse numérique,
calcul scientifique intensif,
calcul parallèle,
modélisation mathématique,
équations aux dérivées partielles,
probabilités,
statistiques,
biomathématiques, biométrie médicale, et bioinformatique,
mathématiques financières…

 

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Alors que dans les années 50-70, la recherche en mathématiques était plutôt orientée vers l'établissement de grandes théories, on assiste à présent à une évolution vers la résolution de problèmes spécifiques.
De plus, les mathématiques montrent leur capacité à engendrer des applications : logique (compilateurs, théorie des langages, validation de logiciels), théorie des nombres et géométrie algébrique (cryptographie, codage), géométrie (imagerie, animation, vision artificielle).
Le Domaine Scientifique de la Doua s'inscrit pleinement dans ces évolutions, et se caractérise par la présence sur un même site de compétences fortes en mathématiques pures et en mathématiques appliquées (applications aux sciences de l'ingénieur, à la médecine et aux finances). Il intervient aussi fortement dans des programmes de biomathématiques pour le décryptage génomique.
Les relations contractuelles de recherche avec les entreprises sont variées : aéronautique (Dassault Aviation), automobile (Renault, Michelin), informatique (Compaq), industrie du verre (Vétrotex), assurances et finance (Banque Indosuez, Ecureuil Vie, Athéna Assurances, Caisse d'Epargne, Aurel), sciences de la vie et agroalimentaire (Biomérieux, Danone, Pasteur Mérieux Connaught)…

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Pour identifier les laboratoires de recherche
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Recherche :

La Doua intervient plus particulièrement dans le domaine des mathématiques pures, des mathématiques appliquées, des mathématiques actuarielles et financières et des biomathématiques.


Mathématiques pures :
Des collaborations de premier ordre : L'institut Girard Desargues développe des collaborations importantes, principalement au niveau européen et américain : Etats-Unis (Penn State University), Hongrie (contrat Balaton), Espagne (contrat Picasso), Roumanie, Slovaquie, Corée du Sud…
   
Ses pôles d'excellence concernent l'algèbre (théorie des groupes), la logique, l'analyse appliquée (théorie du contrôle), la géométrie discrète et l'imagerie, la physique mathématique, la cryptographie et la combinatoire.
   
Géométrie discrète et imagerie : Des chercheurs de l'institut travaillent à l'heure actuelle sur la définition de points de repères géométriques pour la superposition de deux radios prises à un intervalle de temps donné pour un même cerveau, et sur l'estimation de la modification de l'image dans cet intervalle de temps. La géométrie discrète devrait ainsi permettre une réelle progression en matière d'imagerie médicale.
   
Mathématiques et astronomie : Une collaboration importante avec les astronomes porte sur le domaine de l'estimation robuste, c'est-à-dire connaître le degré de pertinence et de confiance que l'on peut attribuer à une estimation faite. Ces recherches interviennent dans le cadre de l'étude des propriétés des étoiles.


Mathématiques appliquées :
Les mathématiques appliquées ont pour objet d'aider à la compréhension des problèmes provenant du monde réel, industriel ou scientifique.
Elles conduisent souvent à un calcul numérique, dans lequel l'insertion de connaissances mathématiques permet d'améliorer la méthode, ou tout simplement la rend possible en diminuant la taille des problèmes à résoudre.
Les mathématiques appliquées peuvent aussi proposer des représentations simplifiées et donner des indications qualitatives sur la fiabilité des résultats, sur la pertinence des équations retenues,....
 
Le MAPLY (laboratoire de mathématiques appliquées de Lyon - UMR CNRS) a une forte expérience sur des modèles mathématiques liés à divers domaines scientifiques : milieux réactifs, fluides laminaires ou turbulents, mécanique du contact, du frottement, de la lubrification et de l'impact, optimal design, couches limites, homogénéisation. Il est ainsi à même de comprendre le langage des applications et des utilisateurs. Sa culture, basée sur les équations aux dérivées partielles, s'est récemment étendue aux probabilités.
Développer des codes de calcul qui permettent d'alimenter des processeurs de calcul sans être ralenti par l'accès mémoire des ordinateurs, voici un des vrais challenges technologiques actuels. L'équipe de Modélisation et Calcul Scientifique est fortement reconnue dans ce domaine que ce soit pour le calcul parallèle (aspect algorithmique), ou la réalisation de grands calculs (écoulement,…). Au plan européen, elle intervient dans un programme sur le calcul distribué avec un très grand nombre de nœuds (environ 1500 processeurs), qui vise à être compétiteur des équipes du département de l'énergie des Etats-Unis et du NAL au Japon.


Mathématiques actuarielles et financières :
L'ISFA (Institut de Science Financière et d'assurances) forme près de la moitié des actuaires français, et son laboratoire se situe au tout premier rang en France dans le domaine de la recherche en sciences actuarielle et financière.
   
Assurances et marchés financiers : Le secteur des assurances est le 1er secteur économique de France en terme de chiffre d'affaire, équivalent au bâtiment et à la chimie réunis. Il se développe, ainsi que celui des services financiers, à un rythme supérieur à celui de l'économie nationale. Ces enjeux financiers considérables ont provoqué une explosion de la demande d'outils d'analyse susceptibles d'éclairer les décisions. L'ISFA a ainsi réalisé en collaboration avec de nombreuses sociétés de ces secteurs des études statistiques, et des modèles d'évaluation financière et actuarielle. Il participe aussi au groupement de recherche FIQUAM qui vise à une meilleure compréhension du fonctionnement des marchés financiers, de la mesure des risques et des stratégies de gestion.


Biomathématiques :
Biomathématiques/Bioinformatique et après-génome : S'appuyant sur des compétences en informatique, en statistiques, en analyse des données et en modélisation dynamique, le laboratoire de Biométrie et Biologie Evolutive développe des recherches sur la gestion, la représentation et la modélisation dans le domaine du génome. Ce laboratoire est un des trois membres fondateurs du PRABI (Pôle Rhône Alpin de Bioinformatique) avec l'IBCP et le programme Hélix de l'INRIA, et intervient fortement dans le programme de bioinformatique de la génopôle Rhône-Alpes. Ces recherches touchent aussi les domaines de la biodiversité et de l'écologie quantitative en particulier dans le cadre des systèmes dynamiques (principalement équations différentielles) et de l'analyse des données.
   



Formation :

Formation initiale :

  Université Claude Bernard Lyon 1 (UCBL)
  Focus sur les principales formations :
  Licence Sciences et Technologies (UCBL)
- mention Mathématiques
- mention Mathématiques appliquées et sciences sociales
  Master Sciences et Technologie, Santé (UCBL)
- mention Mathématiques et applications, ingénierie mathématique (INSA)
- mention Sciences actuarielle et financière
- mention Approches mathématique et informatique du vivant (INSA)
- mention Economie quantitative et décision stratégique
  Ingéniorat (ISTIL-UCBL)
- Modélisation et calcul scientifique
  Doctorat (Ecoles Doctorales)
- Mathématiques et Informatique Fondamentale
- Evolution, Ecosystème, Microbiologie, Modélisation
- Management, Information, Finance

La Doua : quelques innovations et succès
Zones de transition entre liquides miscibles MAPLY La zone de transition entre deux liquides est actuellement mal connue : son étude est perturbée par la gravité terrestre. Les modèles mathématiques montrent qu'une goutte sphérique de liquide placée dans un autre liquide miscible peut perdre sa symétrie. Les expériences en cours de préparation pour la station spatiale internationale permettront de savoir ce qu'il en est (programme de recherche financé par la NASA).


Grands projets
Recherche Pôle Rhône-Alpin de Bioinformatique (PRABI), dans le cadre du Contrat de Plan Etat-Région Après le décryptage du génome humain, il s'agit de déchiffrer l'information génétique effectivement utile avec à la clé la possibilité de remédier à certaines maladies. Cette analyse postgénomique qui prend en compte la fonction des gènes repose en bonne partie sur les biomathématiques et la bioinformatique. Le PRABI en est un des acteurs importants en France, avec pour fondateurs le laboratoire de Biométrie et Biologie Evolutive (Université Claude Bernard Lyon 1), l'IBCP (Institut de Biologie et Chimie des Protéines) et l'INRIA.
Recherche Bioinformatique et génopôle Rhône-Alpes Un des volets d'action de la Génopôle Rhône-Alpes est consacré à la bioinformatique, avec à la clé la création d'un Centre de Recherche en Analyse Comparative. Le but de ce programme est de développer des analyses comparatives dans le cadre de la cartographie génomique, en particulier dans un contexte évolutif. Ces actions s'appuient sur l'expérience acquise par le PRABI.
Recherche Une fédération lyonnaise pour le calcul scientifique et la modélisation L'Equipe de Modélisation et de Calcul Scientifique (Université Claude Bernard Lyon 1) participe au Pôle Scientifique de Modélisation Numérique (PSMN) qui fédère plusieurs laboratoires de recherche lyonnais intervenant dans ce domaine et permet l'accès à un serveur de calcul parallèle particulièrement performant.
Aménagement Extension de l'ISFA L'ISFA (Institut de Science Financière et d'Assurances) forme près de la moitié des actuaires en France. Le nombre d'actuaires formés sur la Doua devrait doubler dans les années à venir pour palier à la pénurie d'actuaires en France. Dans ce cadre, une extension de l'ISFA est prévue sur le site.


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