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                   À 
                    l'origine, il y a la volonté d'établissements scientifiques 
                    et d'entreprises régionales de se regrouper au sein d'un consortium, 
                    pour partager des moyens de caractérisation microstructurale. 
                    Aujourd'hui, le CLYME est une plateforme exploitée par 27 
                    partenaires. 
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                   De l'achat 
                    commun d'un microscope électronique de haute résolution analytique 
                    est né le CLYME (Consortium Lyonnais de Microscopie Electronique) 
                    ! Plusieurs laboratoires dédiés aux matériaux, issus de l'INSA, 
                    l'Ecole Centrale et l'Institut de Recherche sur la Catalyse 
                    se sont associés à Péchiney, Lafarge, Science et Surface, 
                    SNR et Total pour le gérer conjointement. " Cet outil permet 
                    d'obtenir non seulement une image à l'échelle atomique, lance 
                    Claude Esnouf, ancien secrétaire général du CLYME, mais aussi 
                    une analyse chimique ! " En 2000, les partenaires s'unissent 
                    à l'Université Lyon 1 et Rhodia pour acquérir un microscope 
                    analytique à imagerie filtrée, capable d'observer des objets 
                    non cristallins. En 2002, 3ème achat groupé : un microscope 
                    électronique à balayage environnemental, qui permet d'observer 
                    des échantillons organiques sans les détériorer. Aujourd'hui, 
                    les 27 partenaires bénéficient de sessions d'utilisation des 
                    microscopes, gérées par un système de réservation informatique 
                    ! 
                     
                       
                   Le CLYME 
                    travaille pour d'autres entités. Pour gérer ces demandes extérieures, 
                    le consortium a engagé un " ingénieur de transfert "*, qui 
                    réalise des études et des expertises pour le compte d'industriels. 
                    Depuis 2001, il a déjà travaillé avec 50 structures de la 
                    santé, de la protection de l'environnement et de la valorisation 
                    des déchets, de la sécurité et du transport. 
                   Outre 
                    ses activités partagées, le CLYME participe à de grands projets, 
                    dans le cadre du Cluster Rhône-Alpes MACODEV (Matériaux et 
                    Développement Durable) et du pôle de compétitivité Chimie-Environnement. 
                    " Pour mieux servir ces projets, nous rassemblerons nos équipements 
                    sur un même site d'ici à 2007, avec d'autres outils, prévoit 
                    Claude Esnouf. Le CLYME deviendra alors le " Centre LYonnais 
                    de Microscopie " CLYM. Il pourra s'ouvrir à des initiatives 
                    plus larges encore, dans le domaine de la caractérisation, 
                    en imagerie notamment. " 
                   * 
                    Le réseau des ingénieurs de transfert a été créé par l'INSA 
                    de Lyon, INSAVALOR et le CNRS. L'objectif est de soutenir 
                    les entreprises dans leur démarche de recherche.  
                  
                  
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