La palette
d'intervention du laboratoire d'ergonomie de l'Université
Claude Bernard Lyon 1 est large, avec de nombreuses applications
: analyse de la facilité d'usage d'appareils électroménagers,
de système de montée/descente sécurisé
dans les autobus, tests de concepts innovants, comme par exemple
pour la mise en place des trottoirs roulants accélérés
dans le métro et les aéroports.
Le laboratoire
intervient aussi dans le domaine de l'amélioration
des conditions de travail, notamment dans le cadre de la prévention
des maladies professionnelles comme les TMS, la gestion du
handicap au travail et la prise en compte du vieillissement
de la population.
Le rôle
de l'ergonomiste en la matière est d'analyser sur le
terrain, avec une méthodologie qui lui est propre,
comment le travail est mené, pour que l'entreprise
ou la collectivité dispose d'un diagnostic complet
afin d'adapter les situations de travail en conséquence.
Et les
enjeux dans ces domaines sont considérables.
Par exemple,
les TMS - troubles musculosquelettiques - constituent une
question majeure de santé au travail. Avec près
de 11 000 cas recensés en 1999*, ils représentent
près de 70% du total des maladies professionnelles
reconnues, avec une progression de l'ordre de 20 % par an.
Leur impact économique est fort avec une montée
significative dans certaines entreprises de l'absentéïsme,
et une perte de souplesse et de flexibilité liée
à une gestion difficile des effectifs.
Dernièrement,
le laboratoire d'ergonomie a accompagné une PME de
la Région Rhône-Alpes sur ce problème
spécifique. Autre action en cours : l'analyse des tournées
des éboueurs du Grand Lyon, avec un accompagnement
dans la mise en place de solutions courant 2004.
* source
: ANACT
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